Depuis quatre ans,  la voix grave de Ratel C autrice, compositrice, interprète et productrice issue du monde des Beaux-Arts porte des textes qui explorent obsessivement les mêmes thématiques.

A la fois forte et sensible, cette voix, qui fait aussi tous les chœurs de l’album,  se casse, se déchire, sonne presque un peu faux.

Chaque chanson évoque une fugue, un désir de fuite ou les conséquences d’une évasion, des gens enchaînes qui envoient tout valser.

Tout commence par l’histoire d’un chat, presque une comptine, et puis les textes deviennent plus sombres.

Les chansons se répondent en posant un monde imaginaire, mythologique ou en brossant au contraire des portraits réalistes où maternité, sexe, grands drames et petites joies se regardent d’une mélodie à l’autre.

Les textes sont tendres ou crus.

Les chansons ont des mesures un peu inattendues, comme la vie.